Mary Warocqué
Ernest Van Dyck fut l’un des ténors wagnériens les plus renommés de son époque. Mary Warocqué (1839), veuve du riche industriel Arthur Warocqué. Passionnée de musique, elle rencontre Ernest Van Dyck en 1889 et suit avec enthousiasme sa carrière musicale. On récolte l’impression de cette mécène qui assiste aux nombreux concerts de son idole aux concerts Lamoureux, aux Festivals de Bayreuth, à l’Opéra de Vienne (où Van Dyck est engagé pendant dix ans), à l’Opéra de Bruxelles, au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles et au Théâtre de Monte-Carlo. On constate aussi en filigrane la vie menée par une châtelaine au tournant du siècle qui voyage abondamment dans les lieux de villégiature et fréquente l’opéra et les festivals de musique.
Mary Warocqué, admiratrice du ténor wagnérien Ernest Van Dyck, Morlanwez, Musée royal de Mariemont (Monographies du Musée royal de Mariemont, n° 9), 1998, 112 p. (avec Maurice Van den Eynde).